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samedi, 11 mars 2006

Un entretien avec Pierre Castagnou - Part. I (3/3)

...Suite et fin de la 1ère partie de notre entretien...

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Paris14.info (P14) : En 83, vous êtes Conseiller de Paris du 14e. Avez-vous une anecdote à nous raconter sur cette première campagne?

Pierre Castagnou (PC) : Oui, J'avais l'intention de me présenter dans le 14e, mais étant collaborateur du Président de la République, je devais avoir son accord. Je lui ai demandé le feu vert. Il m’a répondu : « Oui si vous êtes élu ». Si j'avais été battu je ne serais pas resté à l'Elysée. Si un de ses collaborateurs était battu aux élections, il devait démissionner. C’est une règle qui ne souffrait d’aucune dérogation.

P14 : Dans le 14e arrondissement, quelles relations aviez-vous avec le Maire d’alors ?

PC : Lionel Assouad a été élu en 83. Chirac réalise alors le Grand Chelem à Paris. C’était un climat national très dur. La droite relevait la tête. En 82-83, les élections furent mauvaises pour la gauche ! Au plan local, Lionel Assouad était un homme courtois, mais nous étions politiquement adversaires.

P14 : Dans votre travail d'opposant d'alors qu'est-ce qui vous a marqué ? Quel regard jetez-vous sur le Pierre Castagnou opposant ?

PC : L’opposition était très minoritaire. C’était dur car Chirac dirigeait la mairie de manière très centralisée et autocratique. Il était très peu présent lors des débats du Conseil de Paris… C’était l'administration préfectorale d'avant transposée au niveau d'un maire élu. Cela n’a rien à voir avec la période d'aujourd'hui. Les séances ne duraient pas 2 jours ou 2 jours ½ et le Conseil d’Arrondissement était une simple chambre d’enregistrement. Il n’y avait pas lieu de débattre.

P14 : Au regard de votre travail d’opposant d’alors, comment jugez-vous le travail de l’opposition d’aujourd’hui au Conseil d’arrondissement ?

PC : No comment. Ce n’est pas à moi de juger son travail. En revanche, je crois que quand on est un élu local, il faut être très présent sur le terrain. Je crois l'avoir été dès le début.

P14 : En 86, vous intégrez la fonction publique et vous rencontrez Laurent Fabius.

PC : Non, Laurent Fabius, c’était bien avant, même si nous n’avions pas de lien particulier.

P14 : …Et depuis 86, le site officiel de la Mairie du XIVe arrondissement nous apprend que vous êtes Inspecteur Général de l'Industrie et du Commerce

PC : J'ai été nommé effectivement début 86. Cela m’a permis de découvrir, de l’intérieur, la fonction publique, le service de l’Etat… Je suis fils de fonctionnaire. Mon père était Ingénieur général du génie rural des eaux et forêts.

P14 : Vous exercez toujours une activité professionnelle ?

PC : Oui, j’ai été un temps chef de l'inspection générale de l'industrie et du commerce, et j’ai demandé à être déchargé de mes fonctions quand je suis devenu Maire. Aujourd’hui je suis Contrôleur général économique et financier au Ministère des Finances, de l’Economie et de l’Industrie… Mais je vais bientôt prendre ma retraite professionnelle...

P14 : Nous allons peut-être ouvrir une parenthèse personnelle… Parce que nous n’avons pas abordé ce sujet. Etes-vous marié ?

PC : Je suis marié. Je n’ai pas d'enfant. Mais je veux préciser une chose : je me suis engagé en politique assez tard. Vous ferez le calcul… Mais j’ai toujours tenu à exercer parallèlement à mes engagements politiques une activité professionnelle parce que j'ai toujours voulu être indépendant ; garder totalement ma liberté. Je ne suis pas un homme d’appareil, je ne suis pas un apparatchik. Cela n'a pas que des avantages sur le plan d'une carrière politique.

P14 : Il est vrai que dans l’univers politique, certaines questions anodines perdent leur sens commun. Est-ce qu'on peut lui faire confiance peut parfois être traduit par « est-il libre ? ». On peut donc comprendre votre analyse… Vous avez des hobbies ?

PC : Oui, pendant quelque temps, j’ai dirigé une rubrique consacrée au cinéma et au théâtre dans un journal. J’ai ainsi rédigé un grand nombre de critiques cinématographiques. Evidemment, aujourd’hui, c’est plus difficile pour des raisons de disponibilité…

J'aime aussi le sport. Je pratique le tennis au stade Elisabeth dans un club du XIVe, Femina Sport. Je fais du ski. J'aime voyager mais ce n’est pas toujours compatible avec ma fonction de maire.

P14 : Et le vélo alors ?

PC : J'ai fait beaucoup de vélo pendant mon adolescence. J'ai un vélo que j’utilise trop rarement.

P14 : 89-93 : Délégué interministériel aux professions libérales auprès du Premier Ministre : Michel Rocard, puis Edith Cresson et Pierre Bérégovoy.

PC : …Mais avant, j’ai été quelque temps au Cabinet de Laurent Fabius, Président de l’Assemblée Nationale.

P14 : Donc… Une anecdote relative à chacun d’entre eux ? Michel Rocard habitait le 14e…

PC : Il n’habite plus le 14e. Il est toujours adhérent au Parti Socialiste dans le 14e, mais il me semble qu’il est retourné à Conflans-Sainte-Honorine…

Non, je n'ai pas d'anecdote particulière parce que j’étais assez indépendant comme délégué interministériel aux professions libérales et n’étais pas membre du gouvernement. J’ai été nommé à ce poste par François Mitterrand. Il a fallu un certain temps pour convaincre Michel Rocard de remplacer mon prédécesseur qui avait été nommé par Chirac… Mais il a fini par accepter l’idée de voir ce poste repris par un fidèle de François Mitterrand.

Je connaissais mieux Edith Cresson et Pierre Bérégovoy, moins bien Michel Rocard. Ils m’ont laissé très libre. J'ai apprécié cette grande autonomie qui m'a permis de mettre sur les rails des projets de réformes importants.

P14 : Justement, dans le cadre de ces fonctions, y-a-t-il une ou plusieurs réformes dont vous revendiquez la paternité « technique » ? C’est souvent un travail de l’ombre…

PC : Il y a trois réformes très importantes qui ont été réalisées à ce moment-là : l'une fusionnant les professions d'avocat et de conseil juridique, l’autre introduisant le salariat dans les professions libérales, la dernière permettant aux professionnels libéraux de se regrouper sous la forme de sociétés d’exercice libéral.

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Propos recueillis par Pierre Vallet et Dan Krajcman.
Merci à MRV pour son aide dans le travail de retranscription.

Plus d'info :
+ Un entretien avec Pierre Castagnou - Part. I / épisodes 1 et 2.

vendredi, 10 mars 2006

Quartier Vert : le débat se poursuit...

Les "Chroniques du Quartier Vert" que nous avons récemment diffusées et que nous avait adressé Laurent, un habitant de la rue du Père Corentin, continuent à faire couler beaucoup d'encre. Aujourd'hui, Ariane lui répond...

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Tramway, travaux et pollution : et si on élevait le débat ?

Le quartier vert a été l’objet d’une attention plus que soutenue sur ce blog : pas moins de cinq articles nous ont conté, dans les moindres détails, les désagréments rencontrés par un habitant du 14ème, suite à cet aménagement dont la réussite semble effectivement contestable.

Plusieurs des arguments avancés dans ce témoignage sont assez d’une portée discutable : certes, il est très pénible d’habiter près d’un dépôt de bus RATP… On attend les témoignages des habitants des immeubles situés Porte de Vanves, en bordure du périphérique, ou de la rue Vercingétorix, le long de la voie ferrée, pour une comparaison des nuisances respectives de ces différents modes de transport urbains.

En outre, si les travaux du tramway font beaucoup de bruits et créent des nuisances, c’est une réalité terriblement difficile à vivre pour les riverains, mais malheureusement assez inévitables… Même la précédente équipe municipale, qui a voté la mise en place du tramway, n’aurait pu apporter de réponse miracle à ce problème.

Ces arguments, couplés aux difficultés de circulation qu'occasionnent ces travaux, sont d’une portée assez limitée : toutes les villes qui se sont dotés d'un réseau de tramway (je pense, pour les connaître particulièrement bien, à Grenoble ou Strasbourg, ce fût aussi le cas à Bordeaux sans doute..), ont connu ce genre de polémiques, avant qu’une fois en service le tramway ne soit plébiscité par tous…

L'instrumentation politicienne de ce débat est par ailleurs assez gênante : faire croire que les embouteillages parisiens datent du tramway fait sourire, quand on passe depuis 25 ans par le carrefour de la Porte d’Orléans... Au delà de ces aspects « temporaires », se pose en filigrane la question plus fondamentale de la place que l’automobile prend, et doit continuer à prendre, dans les modes de transport urbains.

Paris, comme toutes les grandes villes, est confronté à un problème d’engorgement des axes de circulations automobiles, et d’augmentation de la pollution, qui est un vrai problème de santé publique. Toutes les grandes villes sont confrontées à ce problème, et tentent de prendre des mesures pour en limiter les conséquences. Cela peut prendre la forme de péage à l'entrée (comme à Londres), de limitations des places de stationnement (Amsterdam , Zurich…), de circulation alternée permanente (Athènes), d’incitation au covoiturage ou de droits à polluer pour les employeurs (Californie…).

Faire donc croire que cette question n'est que le fait d'"ayatollas verts", ou de bobos parisiens est une pure escroquerie. Une constante de ces mesures, dont l’efficacité est variable, est cependant leur impopularité.
Dans toutes ces villes, comme à Paris, l'objectif est d'inciter les gens à NE PAS prendre leur voiture. Ce n'est effectivement pas de faciliter la vie des automobilistes : comme le rappelle Laurent D., il est plus difficile d’atteindre son garage quand de multiples sens interdits complexifient les trajets. La question qui se pose est : est-il vraiment impossible de se passer de sa voiture, quand on habite à 5mn d’une station de métro (et de multiples lignes de bus : après tout, ces derniers n’ont pas comme unique vocation de gâcher la tranquillité des riverains…).

La réussite de ces politiques ne peut en effet, et heureusement, venir uniquement d’en haut ou de la politique municipale: elle relève avant tout des aptitudes individuelles à se prendre un peu en main, et à dépasser ses réflexes individualistes.

En conclusion, s’il semble intéressant et nécessaire, de discuter des modalités des politiques les plus efficaces, il est impossible de faire l’économie de cette réflexion sur la place de la voiture, en gardant à l’esprit que la somme des intérêts collectifs ne conduit pas forcément à l’optimum collectif (et inversement…).

Ariane

Plus d'info :
+ Notre fil d'actu "Quartier Vert".

 

jeudi, 09 mars 2006

Un entretien avec Pierre Castagnou - Part. I (2/3)

...Suite et fin de la 1ère partie de notre entretien...

Paris14.info (P14) : Vous avez donc travaillé dans le privé… Dans quelle entreprise ?

Pierre Castagnou (PC) : Oui. Parallèlement, de 75 à 81, j'ai travaillé chez Sodexho – qui s’appelle aujourd’hui Sodexho Alliance – une grande entreprise française de dimension mondiale. Je suis entré dans cette entreprise comme Directeur de la communication interne et externe du groupe. Mes opinions et mon engagement politiques étaient connus du Président de l’entreprise. Et à cette période, j'ai pris des responsabilités nationales au sein du Parti Socialiste comme Délégué national aux Cadres. Mais pas des cadres du Parti…

P14 : Dans la droite ligne de vos fonctions au sein du Centre national des jeunes dirigeants d'entreprise.

PC : Oui. Le Parti Socialiste avait besoin à l’époque de pénétrer le milieu de l’entreprise et des cadres. Donc j’avais un profil qui intéressait le 1er Secrétaire du Parti Socialiste qui était François Mitterrand.

P14 : Dans ces fonctions, vous le rencontriez régulièrement ?

PC : Oui. Je le rencontrais… Mais vous savez, c’était un homme qui avait un mode de fonctionnement particulier. Il ne tenait pas de réunions. Les rencontres se passaient très rapidement. Je lui adressais des notes. Et puis le PS est une organisation politique très structurée, avec des instances dirigeantes, un Secrétariat national, etc.…

P14 : Mais à cette époque, vous étiez avec François Mitterrand ou avec Michel Rocard ?

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PC : J’ai toujours été avec François Mitterrand. Pourquoi ai-je adhéré au Parti Socialiste ? J’ai fait du syndicalisme étudiant à Sciences-Po avec l'UNEF, au moment de la fin de la guerre d'Algérie. C’était assez vif dans le milieu étudiant. Il y avait l’OAS. J'ai adhéré au PS pour des convictions qui tiennent à ma conception de la justice, de la solidarité, de l'organisation de la société… Mais j’ai adhéré à ce moment là parce que je considérais que François Mitterrand était le seul homme politique à gauche capable de faire gagner la gauche, de nous sortir de cette longue période d’opposition et d’arriver enfin au pouvoir… La stratégie d’Union de la Gauche – que ne défendait pas Michel Rocard – était à mes yeux la seule à même de faire gagner la gauche.

P14 : De 81 à 86 vous êtes Conseiller à la Présidence de la République. Comment avez-vous été « embauché » ? Du suivi de quels dossiers étiez-vous en charge ?

PC : Quelques jours après l’arrivée de François Mitterrand à l’Elysée, Pierre Bérégovoy, qui en était le Secrétaire Général, m'appelle et me dit : « Viens me voir. » J'avais déjà travaillé avec Pierre Bérégovoy lorsqu’il était Secrétaire national du parti socialiste... Il m'annonce :  « le Président a décidé de t'engager comme conseiller technique ». Je lui ai dit : « Je suis très honoré. » Je ne m'y attendais pas du tout. Je ne demandais rien. Il me dit : « Tu viens dans 8 jours. ». Je lui ai répondu : « Non. Je dirige un service et je ne peux partir comme ça sous huitaine. » Il m’a répété : « Tu viens dans 8 jours ».

Je suis allé voir le Président de mon entreprise qui m'avait dit : « Si on t'appelle au lendemain de son élection, tu me préviens aussitôt ». Je préviens : « lundi prochain, je ne serai plus là ». C’était tout de même un peu difficile à accepter pour lui… J'ai organisé les choses et je suis arrivé en juillet à l'Elysée.

P14 : Sur quels dossiers donc ?

PC : Mon domaine de compétence n'a cessé d'évoluer : relations avec le parlement, PME, organisations patronales, Conseil Economique et Social au début. Et puis, au fur et à mesure des années, tout en gardant ces attributions, j’ai été chargé de l'artisanat, du commerce, du tourisme et des professions libérales. Quand les collaborateurs du Président quittaient l’Elysée, François Mitterrand répartissait leurs attributions entre les autres collaborateurs.

P14 : Comment interprétez-vous cette méthode de management ? C’est assez étrange ? Elle isolait le Président progressivement…

PC : Il avait appris à nous connaître dans l’exercice de responsabilités totalement différentes de celles que nous avions pu avoir au sein du Parti Socialiste. Très tôt, le Président a fait comprendre à ses collaborateurs qu’ils n’étaient plus là en tant que militants. Il avait demandé très rapidement à tous ses collaborateurs d'abandonner leur fonction au sein du Parti Socialiste. En entrant à l’Elysée, vous étiez au service du Président de la République, au service de la France. Du reste, je me souviens au début, nous préparions des projets de discours qu'il renvoyait régulièrement, en disant « Je ne suis plus premier secrétaire du Parti Socialiste. » On s’est adapté.

Quand on est conseiller à l’Elysée, on n'est pas seul. Il y a les administrations, les ministres et leur cabinet… Lorsqu’ on a à faire une note au Président de la République, on n'a pas à entrer dans le détail technique. Mais, j'ai refusé de m’occuper de l’environnement.  J’ai peut être loupé le coche. C'est Ségolène Royal qui a dit « Moi, je le prends l’environnement »

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Propos recueillis par Pierre Vallet et Dan Krajcman.
Merci à MRV pour son aide dans le travail de retranscription.

Plus d'info :
+ Pour ceux qui l'auraient raté, l'épisode 1 de notre entretien.
+ Après-demain, suite et fin de la première partie de notre entretien.

mercredi, 08 mars 2006

Etudes et musique : des astuces pour accorder ses violons...

Votre enfant est inscrit au Conservatoire du 14ème Arrondissement et entre en 6ème à la rentrée 2006 ?

Le Collège Paul BERT est, jusqu’à présent, le seul établissement du 14ème arrondissement à proposer des classes avec aménagement d’horaires qui permettent de suivre, dans les meilleures conditions possibles, les cours du Conservatoire, grâce à un partenariat entre la direction du Collège et celle du Conservatoire.

L’enseignement dans les classes avec aménagement d’horaires est strictement le même que celui des autres classes. Seule diffère l’organisation de l’emploi du temps où ne figurent  pas (ou presque pas) d’heures de permanence.
Les cours de ces classes se terminent donc, certains jours,  plus tôt que dans les autres classes. Le temps libéré permet aux élèves de suivre les cours au Conservatoire  hors des créneaux tardifs ou très chargés du mercredi après-midi ou du samedi tout en poursuivant chez eux, dans des conditions horaires confortables,  le travail personnel de leur instrument.

Cette année, par exemple, les élèves de la classe 6ème avec aménagement d’horaires, terminent à 15 heures le lundi et le vendredi ainsi que le mardi une semaine sur deux.

Si, pour la rentrée 2006-2007, vous n’appartenez pas au secteur dévolu au Collège Paul Bert, il vous faut demander pour votre enfant une dérogation, au 3ème trimestre du CM2, (imprimé à retirer au Rectorat de l’Académie de Paris – Service de la Division des Elèves et des Etablissements – 94 avenue Gambetta – Métro Saint-Fargeau) et de demander « la classe musique » de 6ème. Alors que jusqu’à l’année dernière, cette dérogation était accordée sans problème, le Rectorat en juin dernier a refusé par lettre type  toutes les dérogations, y compris celles pour la classe avec aménagement d’horaires. Les parents concernés, avec le soutien de L’APEC, de la FCPE, du Proviseur et de la Principale adjoint de Paul Bert ont fait des demandes en recours qui ont toutes finalement abouti.

Ces dérogations ont permis à ces  élèves inscrits au Conservatoire et  entrant en 6ème de continuer de bénéficier de ces conditions idéales. Elles ont permis aussi le maintien de cette sixième qui a besoin des élèves bénéficiant de dérogations pour être remplie. Les élèves du secteur étant trop peu nombreux. Comme l’année dernière, l’APEC s’est fixé comme objectif de diffuser l’information concernant cette classe et de défendre son existence. Nous prions les parents intéressés, de bien vouloir prendre contact, dès maintenant, avec l’Association des Parents d’Elèves du Conservatoire.

Nous sommes à votre disposition pour toute information et vous tiendrons au courant de nos démarches.

Ami(e)s lecteurs et lectrices... Très cordialement à vous.

Association des Parents d’Elèves et amis du Conservatoire du 14ème arrondissement de Paris. Association Loi de 1901 adhérente de la F.N.A.P.E.C. (Fédération Nationale des Associations de Parents d’Elèves de Conservatoires et écoles de musique, de danse et de théâtre).

Plus d'info :
+ Oui, par mail !

mardi, 07 mars 2006

Un entretien avec Pierre Castagnou - Part. I (1/3)

Interviewer Pierre Castagnou, Maire du XIVe. L'idée nous trottait dans la tête depuis belle lurette... A l'occasion du Conseil d'arrondissement du 16 janvier 2006, nous avons donc franchi le pas et sollicité un entretien d'une heure. Pierre Castagnou en a accepté le principe et nous a reçu le 3 février 2006 ...pendant près de 3 heures ! Parcours personnel, premiers pas en politique, dossiers locaux et parisiens...

...Nous vous livrons ci-après la fidèle retranscription de cet entretien (*).

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Un entretien avec Pierre Castagnou

Part I (1/3)


Paris14.info (P14) :
Monsieur le Maire, bonjour. Tout d’abord, nous vous remercions d’avoir accepté de nous accorder un entretien. Voici très rapidement l'exposé des thèmes que nous allons aborder… Il s’agit donc d’une interview en 3 parties peut-être 4 si nous en avons le temps.

1ère partie : Qui êtes-vous ? Quel est votre parcours ? L’idée est de permettre aux lecteurs de Paris14.info de mieux vous connaître...

2ème partie : Votre rôle et votre fonction de Maire du 14e ? Ici nous souhaitons mieux expliciter la fonction, ce que vous aimez dans cette fonction, etc.

3ème partie : Un point sur tous les dossiers locaux…

…Et 4ème partie, si nous en avons le temps, nous aborderons les dossiers parisiens dépassant le cadre de notre arrondissement.

Mais, abordons tout de suite notre 1ère partie : quelle âge avez-vous ? De quelle région êtes-vous ? D’où venez-vous ?

Pierre Castagnou : J'ai 65 ans. J'ai toujours vécu à Paris. J’ai des origines béarnaises du côté de mon père. D’ailleurs, mon nom est très béarnais. Je le précise car il ne se termine pas par un x. Je n’ai donc pas d'origine auvergnate comme on le croit souvent. Et j’ai des origines bourguignonnes du côté de ma mère.

P14 : Où avez-vous fait vos études ?

PC : J'ai fait mes études au lycée Buffon dans le 15e arrondissement. Ensuite j'ai fait hypokhâgne et khâgne à Henri IV mais comme je ne me destinais pas à l'Ecole normale supérieure, j'ai bifurqué pour entrer à Sciences-Po dont je suis diplômé.

Parallèlement j'ai fait des études de lettres et d’histoires à la Sorbonne. J’ai également une licence de droit.

P14 : Khâgne et hypokhâgne, 65 ans, on n’est pas loin de 1968 au moment de votre période étudiante… Où étiez-vous au moment des « événements » ?

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PC : En 1968, je n'étais plus étudiant. Pour terminer ma licence en droit en 4e année, j'ai eu besoin de gagner ma vie. J'ai d’abord enseigné l’histoire et la géographie en classe de 1re. Je sentais déjà le souffle de mai. Quand il y a eu les événements de 1968, je travaillais au « Centre des jeunes dirigeants d'entreprise ». Le jour j'étais au travail, le soir j'allais voir ce qui se passait au Quartier Latin et même à Montparnasse où il y eut quelques échauffourées…  Le Centre des jeunes dirigeants était l'aile gauche du patronat ; le poil à gratter du CNPF de l'époque ; nous considérions que le CNPF ne répondait pas aux problèmes posés par mai 68. C’était donc une période d’affrontement - pacifique -entre le Centre des jeunes dirigeants et le CNPF.

P14 : Côté parcours professionnel, vous avez commencé dans le privé – c’est ce que nous apprend la bio officielle du site de la Mairie du XIVe – mais dans quelles entreprises et dans quel secteur ?

PC : J’ai occupé différentes responsabilités au « Centre des jeunes dirigeants d'entreprise » jusqu'à en devenir le Secrétaire Général. J’y suis resté jusqu’en 1974. J'ai démissionné, non pas par désaccord, mais parce que j'avais à l’époque décidé de m'engager dans la vie politique. Même si mes opinions et mes convictions étaient connues, mes fonctions m’interdisaient de les mettre en avant. Aussi, au bout d’un moment, j’ai dit : « Je me retire pour pouvoir m’engager et m'exprimer librement sans pratiquer la confusion des genres… » J’ai donné ma démission et j'ai été chômeur pendant quelque temps. Je pouvais prendre un tel risque.

P14 : Nous n’étions pas encore dans un contexte de pénurie. Giscard n’était pas encore arrivé… ;-)

PC : …Voilà. Oui, oui… [rires]. Je me suis retiré pour pouvoir m'engager librement. J'ai participé à la campagne de François Mitterrand.

P14 : Justement, votre entrée en politique c’est d’abord une adhésion au parti socialiste ou plutôt une rencontre avec un homme et avec François Mitterrand en particulier ?

PC : A l'époque, en 1974, j'étais encore Secrétaire Général. C'est l'équipe de campagne de François Mitterrand qui a pris contact avec moi, connaissant mes opinions, défendant un certain nombre d'idées notamment concernant la réforme de l'entreprise, l'évolution des relations sociales, la création d’entreprise... On m’a demandé un coup de main, ce que j’ai fait dans le plus grand secret d’ailleurs. J’avais été contacté par Erik Orsenna et Jacques Attali qui faisaient partie de l’équipe.

J'ai adhéré ensuite au Parti Socialiste dans le 14e où j'habitais. J’ai voulu être un adhérent de base. C’est un engagement politique que je voulais compatible avec la poursuite d’une vie professionnelle...

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Propos recueillis par Pierre Vallet et Dan Krajcman.
Merci à MRV pour son aide dans le travail de retranscription.

Plus d'info :
+ Après-demain, la suite de notre entretien...

lundi, 06 mars 2006

H5N1, grippe aviaire & Cie

Vous cherchez des informations précises et avérées sur la grippe aviaire ? La Ville de Paris vient de mettre en ligne un site officiel destiné à répondre à toutes vos questions. Alors, H5N1, ça veut dire quoi ? Quels sont les symptômes de la maladie ? Les pigeons peuvent-ils transmettre la maladie (hélas, oui...) ? Que faire si vous découvrez un volatile mort ? Quelle serait la réaction de la Ville en cas de pandémie ? Comment être alerté en toutes circonstances (ou presque) ? Toutes les réponses ici.

Pierre

Plus d'info :
+ L'adresse du site : www.grippeaviaire.paris.fr.
+ ...Dans le même genre, le site d'information mis en place par le Ministère de la Santé : www.grippeaviaire.gouv.fr.

L'Hôpital Saint Anne s'ouvre au logement

...Un article de François Lamarre à lire sur le site des Echos. Extrait...

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En réponse à la pénurie foncière à Paris, le centre hospitalier Sainte-Anne amorce sa structuration et ouvre son site à l'habitat social.

Livré au début de cette année, l'ensemble résidentiel du centre hospitalier Sainte-Anne, dans le 14e arrondissement, appelle l'attention sur les potentialités des enclaves hospitalières historiques de Paris. A la différence de la friche de Laennec, livrée à la promotion privée pour l'excellence de sa situation rue de Sèvres, et, demain, de Boucicaut rue de la Convention, Sainte-Anne est un site hospitalier actif dont la modernisation programmée sur quinze ans s'effectue selon un schéma directeur immobilier et architectural établi par Architecture Studio.

L'objectif défini par le directeur du centre, Jean-Luc Chassaniol, est de porter Sainte-Anne à la pointe de la psychiatrie et de la neurochirurgie en restructurant ce site de 13 hectares dont les bâtiments anciens de l'architecte Charles Questel sont inscrits à l'inventaire des monuments historiques et dont les espaces verts intérieurs sont protégés à hauteur de 7 hectares, quitte à les redistribuer par endroits.

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Lire l'intégralité de l'article...

Pierre

dimanche, 05 mars 2006

Les ventes à la découpe dans le 14e (2/2)

(suite de notre article en date du 2 mars dernier)

Que ce soit dans de grands ensembles immobiliers (par exemple, actuellement rue de la Tombe Issoire) ou de petits immeubles type 1890 -1900, le 14e voit de nombreux programmes se dérouler. La chambre des notaires de Paris surveille de façon continue l'ensemble des ventes immobilières et parvient à détailler les volumes liés aux ventes à la découpe. De cette analyse (1), on parvient à détailler proportion et quantité de logements mis en vente selon ce principe sur les 8 dernières années (chiffres 2005 non disponibles). En ressort effectivement une augmentation sur les dernières années, puisque plus de 500 logements sont concernés dans le 14e, ce qui représente désormais plus d'un logement sur cinq vendus dans notre arrondissement.

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Si le phénomène n'est pas nouveau, comme exposé précédemment, le nombre maximum de ventes à la découpe fut atteint sur Paris en 1997, lorsque les prix de l'immobilier furent au plus bas des 20 dernières années.

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Les effets de la vente à la découpe

Qui plus est, la chambre des notaires note que si on compare strictement le prix au m2, les appartements vendus à la découpe sont en moyenne moins chers que les autres. Explication qui peut en être donné est le fait que les appartements à la découpe sont généralement parmi les plus grands en superficie, ayant par nature un prix au m² inférieurs aux plus petits. Le prix n'est donc que simplement en parfaite relation avec le marché.

Si, pour le 14e, les ventes à la découpe représentent 21% du marché (2004), de façon plus globale, pour Paris elles représentent grosso modo 15% des ventes. Interdire comme le proposent certains (2), ou limiter plus encore par la législation ces ventes relève donc plus du jeu politique que d'un pragmatisme économique : en contractant l'offre de 15% sur un marché déjà exsangue, et où les prix sont tirés vers le haut faute d'adéquation entre la demande et l'offre, nul doute que les prix ne cesseront de monter.

Mais ce ne serait évidemment pas le seul effet. Alors que le logement de façon plus global souffre de pénurie, ce serait également donner un signal fort aux investisseurs institutionnels afin de les dissuader complètement d'investir dans des constructions de logements. Pour eux, ces actifs seraient immobilisés ad vitam aeternam sans possibilité de s'en désengager.

Enfin, ce n'est évidemment pas sans conséquence sur la population de l'arrondissement. Ce n'est pas là une question de mixité sociale, (seuls les revenus > 5300€/mois sont concernés) mais une question sociologique. Le bobo est remplacé par le petit propriétaire, certainement bourgeois lui aussi mais probablement moins bohême.

Pascal

(1) cf. Chambre des Notaires de Paris.

(2) cf.
Dominique Strauss-Kahn.

Plus d'info :
+ Demain soir, les ventes à la découpe dans le 14ème - réunion publique avec Marie-Noëlle Lienemann (ancienne ministre du Logement) à l'invitation de Pierre Castagnou - Mairie du XIVe, salle des mariages - le 6 mars à 19h.
+ Notre fil d'actu "logement & 14e".
+ Un bon plan logement ? Ici.

samedi, 04 mars 2006

Conseil de quartier Montparnasse - Raspail : compte-rendu des débats

Frédéric Almaviva nous transmet le compte rendu du Conseil de quartier Montparnaasse -Raspail en date du 24 janvier dernier. Le contenu de ce texte est certes un peu aride, mais nous vous le livrons in extenso car ce document est très révélateur de la formidable énergie citoyenne qui anime les membres de ces Conseils - énergie qu'il convient de saluer et d'encourager - mais également des limites de ces Conseils...

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1. PDP : Plan de Déplacements de Paris

Mme Bonnard, responsable de la commission du PDP, explique que les Parisiens remplissent un questionnaire reçu chez eux. Seuls 2 membres du public ont reçu le document. Les habitants sont contents que le Conseil leur en distribue. Ils déplorent l’absence d’un adjoint pour présenter le PDP. La Présidente excuse Mme Bellenger, participant à un autre Conseil de Quartier et Séverine Chiesa, chargée de mission, retenue à une autre réunion. N’ayant pu obtenir un rétroprojecteur, Mme Bonnard détaille le questionnaire réservé au Conseil de quartier. Puis la parole est donnée à la salle dont voici les remarques :
• Boulevard de Port-Royal : la circulation des voitures sur une seule voie dans le sens Ouest-Est condamne définitivement l’usage de ce boulevard et fait perdre du temps aux usagers pour le contourner. Il constitue un handicap économique pour le quartier.
• Synchronisation des feux tricolores à revoir sur le parcours du 91.
• Il faudrait utiliser 2 types d’arceaux distincts pour les 2 roues à moteur et pour les vélos
• Réaménager complètement la Place du 18 juin...
• Place Catalogne : continuer bandes blanches y compris sur les croisements
• Meilleur partage de l’espace entre piétons / 2 roues / handicapés / mères / planches à roulettes / rollers
• Revoir piste cyclable du Boulevard Raspail, sorte de slalom entre piétons, potelets, voitures mal garées, etc…
• Meilleur respect des réglementation : terrasses sur trottoir, poubelles, feux tricolores, réglage des moteurs
• Offre préférentielle de stationnement aux commerçants
• Réserver un emplacement à 1 car devant l’hôtel « bleu, blanc, rouge », Place de Catalogne
• Revoir livraisons pour Inno : les horaires ne sont pas respectés et les camions gênent souvent les entrées et sorties du Parking situé au 33 rue du Départ
• Concernant les transports en commun : revoir les tarifs à la baisse, manque 1 tarif pour les 60/65 ans, ne pas être obligé d’utiliser 2 tickets quand on change de bus, ne pas interrompre le service RATP/RER/SNCF le vendredi et le samedi soir, s’inspirer de la province (Lille)
• Priorité à l’anneau Place de Catalogne : cette décision a été prise il y a plusieurs mois par la Mairie du XIVème. Pourquoi devons-nous attendre sa réalisation  qui ne nécessite pas beaucoup d’investissement et pourrait être mis en œuvre en attendant le réaménagement complet de la place.
• Chaussée étroite rue Emile Richard : danger permanent pour les cyclistes depuis qu’il y a une file de voitures garées, de sorte que beaucoup de vélos montent sur le trottoir...

2. Le budget du Conseil de quartier

Frédéric Almaviva rappelle que chaque Conseil dispose d’un budget de fonctionnement annuel de 3.300 €, non reportable d’une année sur l’autre, et en général consommé. Cette année, 2 fois 1.000 € seront alloués à 2 associations qui organisent des fêtes de quartiers : Associations de la rue Campagne Première et de l’Immeuble Mouchotte. Le reste servira au fonctionnement du Conseil, en particulier les frais d’envoi et d’affichage. Chaque conseil dispose en outre d’un budget annuel d’investissement de 8.300 €, cumulable d’années en années. A part un investissement commun avec les 5 autres Conseils pour aménager la salle commune de la rue Boulard (où se réunissent les bureaux élargis), ces budgets n’ont jamais été consommés depuis 4 ans et nous disposons d’un solde de 30.000 €. Cette somme doit être dépensée avant la fin de la mandature ; elle sera sinon reversée dans le budget général de la Ville. Frédéric Almaviva rappelle que le Conseil n’a jamais voulu utiliser cette somme pour des dépenses habituelles qui incombent à la Ville : entretien de voirie, amélioration de l’éclairage, ralentisseurs, potelets, etc. Il convient de trouver un projet plus séduisant qui demeure. La salle évoque des plantations d’arbre, des bancs plus nombreux, etc. Un habitant rappelle que J.-P. Sartre et S. de Beauvoir ont longtemps habité le quartier, y sont enterrés, et qu’il n’y aucune statue d’eux dans Paris. Cette proposition rencontre un large écho très favorable. Beaucoup penchent pour le Bd Edgar Quinet. Le Bureau prend bonne note de l’enthousiasme général.

3. Les groupes de réflexion

Ils sont présentés par M. Bergeron :
- Plan de Déplacements de Paris : animé par Mme Marie Bonnard
- La Propreté du Quartier animé par Mme Parvine Kalantari
- Les Personnes Agées : animé par M. Jean-François Moreau
- Préservation et Mise en valeur du Patrimoine animé par M. Georges Bergeron
- Art et Culture Parnassiens animé par Clément Masson
- Rencontres festives animé par M. Henri Germani
- Immeuble Mouchotte (40ème anniversaire en 2 006) animé par Mme Kalantari
- St Vincent de Paul et Maternité Port-Royal animé par Mme Odile Baudel
- Utilisation d’un blog de communication créé et animé par Clément Masson.

4. Questions diverses

• Un habitant demande où en est le projet de statue pour la contre-allée Georges Besse : la présidente répond que M. Catagnou et Mme Pourtaud ont, avec l’appui de notre Conseil, proposé Bourdelle lors de la Commission des Arts dans la Ville et que la décision finale revient au Maire de Paris
• Problèmes de propreté : rue du Commandant Mouchotte et square Delambre
• Webmestre : M. Cédric Grunenwald explique que le site de la Mairie a été mis à jour
• Un habitant souhaite que les noms des végétaux des squares soient précisés dans les jardins publics.

4. Lecture de la réponse du Maire à notre dernier vœu

« Les analyses ont été réalisées sur les premiers mois d’exploitation (du 1/12/2002 au 31/07/2003) et comparés aux 8 mêmes mois avant la création du couloir en site axial (du 1/12/2004 au 31/07/2005) : (ces dates sont inversées !? ou fausses ? à vérifier sur lettre du Maire) :
- Baisse du nombre d’accidents 12 après contre 15 avant
- Baisse légère du nombre de victimes 16 après contre 17 auparavant
- Le nombre de victimes deux roues a diminué légèrement (10 avant et 8 après) et le nombre de victimes piétons a augmenté légèrement (3 avant 5 après)
- Le nombre de conflits impliquant des transports en commun a augmenté (4 après, dont 2 conflits avec des transports en commun-piétons, contre 1 avant transport en commun- voiture).
- Aucun accident n’implique de cycliste ni avant ni après
- Concernant les 2 accidents impliquant des piétons : une femme a traversé hors passage protégé pour l’un ‘t pour l’autre une femme a travers en lisant son journal et a été déclarée responsable.

5. Vœu du Conseil de Quartier

Installer de nouvelles statues c’est bien, mais ne faut-il pas commencer par rétablir celles qui ont disparu de notre arrondissement pendant la dernière guerre et que les français des générations précédentes avaient élevées pour honorer la mémoire des grands hommes.

Le Conseil de quartier a donc émis le vœu que soient rétablies sur leur socle désespérément vides depuis 60 ans les statues de François Raspail (place Denfert-Rochereau, square Jacques Antoine) et de François Arago (Bd Arago). Ces deux grands hommes ont contribué dans les domaines scientifiques et politiques à la grandeur de notre pays et méritent notre reconnaissance.

Tous les présents ont pu s’exprimer, et le Conseil se termine à 21h25

Le prochain Conseil de Quartier se tiendra le mardi 4 avril à l’école élémentaire, 24 rue Delambre. De 19h30 à 21h30.

Frédéric

Plus d'info :
+ Le blog (tout neuf) du Conseil de quartier Montparnasse - Raspail.

vendredi, 03 mars 2006

Fermetures de classes : c'est reparti ?

Vincent Jarrousseau, adjoint à la Mairie du XIVe en charge des affaires scolaires, nous apprend sur son blog que 2 nouvelles fermetures de classes seraient programmées par l'Académie de Paris dans le 14e pour la rentrée 2006. La première à l'écolé élementaire Alain Fournier et la seconde à l'école maternelle 22, rue Antoine Chantin.

Si cette information se confirme, après les 5 fermetures de l'année dernière, on peut véritablement s'émouvoir et s'indigner...

Pierre